Statue de Al-Kwharismi à Khiva |
Al-KwharismiRésident de la maison de la Sagesse à Bagdad (centre de recherche créé par le calife abbasside Abdallah al-Mamun), al-Khwarizmi a participé à la traduction de nombreux manuscrits scientifiques grecs et indiens. Son traité intitulé Hisab al-jabr w'al-muqabala est considéré comme le premier manuel d'algèbre. Il y traite entre autres de la résolution des équations du premier et du second degré. |
![]() Gravure de 1508 |
Au moyen âge, on utilisait en Europe les chiffres romains, et les calculs se faisaient au moyens de jetons que l'on déplaçait sur des abaques (l'équivalent de bouliers). Gerbert d'Aurillac (940-1003), devenu plus tard pape sous le nom de Sylvestre II, étudia en Espagne le système de numération arabe et l' introduisit en France. Un querelle opposa pendant de longues années les abacistes, qui calculaient en manipulant des jetons, et les algoristes, qui écrivaient les opérations et calculaient avec des chiffres. |
I Voici un extrait de Hisab al-jabr w'al-muqabala
Prenons un exemple de carrés et de racines égaux à des nombres : un carré et 10 racines sont égaux à 39 unités. La question dans ce type d'équation est : quel est le carré qui combiné avec 10 de ses racines donnera une somme totale de 39 ? 1° Comment posons-nous aujourd'hui cette équation ? II Un autre extrait de Hisab al-jabr w'al-muqabala |
Pour approfondir le sujet : voir l'Interview vidéo d'Ahmed Djebbar sur le site de l'École normale supérieure. Une vue d'ensemble de l'algèbre arabe médiévale en six parties, dont deux étudient spécifiquement le traité d'algèbre d'Al-Khwarizmi.